C’est le plat de base : les mines frits sont des nouilles sautées inspirées de la cuisine chinoise
A Maurice, beaucoup de cultures se rencontrent, se mélangent et s’enrichissent mutuellement. Les recettes françaises, anglaises, chinoises et africaines ont évolué ici et se sont peu à peu transformées au gré des ingrédients disponibles et du climat. L’arrivée des chinois sur l’Ile Maurice date de la fin du XIXème siècle. Ils ont emmené dans leurs bagages leurs woks et la recette d’un des pilliers de la cuisine chinoise : les nouilles.
En chinois, nouille se dit Miàntiáo, prononcé mine-tao, qui à fini par donner le mot mine. Sur la carte des restaurants ou dans les baraques ambulantes, les mines frire sont une spécialité mauricienne à part entière. Savoureuses et vraiment pas chères, à emporter sur la plage ou à déguster devant un splendide coucher de soleil, les mines frits à Maurice, c’est un peu le jambon-beurre parisien : incontournable. Ne quittez pas l’île sans faire honneur à ce plat coloré et savoureux.
Il y a bien sûr pas mal de variantes du Mine frire : au bœuf, au poulet, aux calamars, avec ou sans piment, à vous de voir si vos papilles tiendront le choc
Il s’agit de nouilles chinoises que l’on ébouillante rapidement dans l’eau et que l’on précipite dans un wok. S’enchaînent alors de savants mouvements dignes d’un ballet russe : remue, saute, ajoute, remue, saute, assaisonne.
Légumes, viande ou poisson, aromates et épices entrent dans la danse. Ça se termine avec un jet puissant de sauce à l’ail. Ça ressemble à de l’eau, mais attention, c’est assez fort ! Si vous avez espoir de rencontrer l’homme ou la femme de votre vie après avoir mangé vos mines frits, il faudra qu’il soit impérativement mauricien !