Cambodge

Le Cambodge pour beaucoup c’est la misère, des orphelins et un génocide terrible. Dommage, le Cambodge est aussi un pays joyeux, solaire, éclatant de culture et de sourires

 

Voilà un pays dont on peut follement tomber amoureux en un rien de temps. Et pourtant on m’a souvent demandé « passer deux mois au Cambodge ? Pour quoi faire ? En 2 semaines on peut tout voir ! ». Certes. Si on considère seulement Angkor et ses temples extraordinaires, Sihanoukville et ses plages. Peut-être Phnom Penh, la ville, les rives du Mekong, le S21, le marché de nuit… Avec ça une pincée de poivre de Kampot, oui en deux semaines, la boucle est bouclée.  Mais ce serait vraiment dommage de manquer tout le reste. Le Cambodge invite au voyage, à l’aventure humaine et culturelle.

សួស្តីកម្ពុជាខ្ញុំឈ្មោះគ្រីស្ទីនខ្ញុំជាជនជាតិបារាំងរីករាយដែលបានជួបអ្នក! Bonjour Cambodge !

Suostei kampouchea khnhom chhmoh kri stei n khnhom chea choncheate barang rikreay del ban chuob anak! 

Le Cambodge est étourdissant, éclatant, il regorge de surprises 

 

Des temples cachés, des jungles denses, des enfants endormis sous les étals et des cambodgiens souriants et très bienveillants. Ce pays est attachant comme aucun autre. Est-ce dû à l’énergie que les habitants déploient pour se reconstruire, le calme des campagnes mélangé au chaos des villes ? Difficile à dire mais une chose est sûre, c’est un pays qui invite au voyage, le vrai, en dehors des parcours balisés, c’est là que se trouve le meilleur du Cambodge.

Hier encore au Cambodge, c’était le génocide, la guerre 

 

Le Cambodge a son côté obscur. Marqué par la tragédie, la guerre, le trafic d’enfants, la prostitution, le portrait n’est pas toujours flatteur. Que cela ne décourage pas le visiteur de partir à la découverte de ses habitants, il vivra une magnifique aventure.  Il y a tant à prendre et à apprendre ici ! Les traditions ancestrales, la nourriture surprenante, le poivre et les crabes, la bière locale, les bus bondés et les tuk-tuks fatigués…

Les cambodgiens sont d’une grande bienveillance 

 

On ressent au Cambodge une grande bienveillance, beaucoup de sourires et malgré la cicatrice encore fraîche de la folie des dictateurs, une joie profonde. Ces gens m’ont littéralement ébouriffée. Comme tout était facile ! Malgré les bus lents à mourir, les horaires aléatoires, la chaleur étouffante et les pluies diluviennes inondant la ville, à chaque fois il s’est trouvé des personnes bienveillantes pour me guider et m’aider.

Au Cambodge, les plus beaux monuments, ce sont les gens ! 

 

Il serait faux de dire qu’au Cambodge on ne sera jamais confronté à des tentatives d’arnaque, des directions erronées, des enfants exploités ou des promesses non tenues. Mais ce que l’on peut vivre là-bas dépasse de loin ces pratiques internationales. Ce pays offre de merveilleux moments ! Au Cambodge, il y a des femmes magnifiques et des enfants partout et tout le monde sourit. Les anciens manifestent leur affection en vous bourrant gentiment l’épaule de coups de poings, les familles viennent à votre rencontre. Partout, je me suis sentie bienvenue. Ce n’est pas si fréquent. 

A moto, à vélo, en auto, le Cambodge s’explore de mille façons 

 

Cette exploration se fait sur deux roues au gré des routes de latérites boueuses ou poussiéreuses dont on revient le visage et les bras orange. On s’écrasera dans des minibus dans lesquels peuvent s’entasser jusqu’à 16 personnes ou dans des bus débordants de sacs de riz, de durians puants, de familles babillantes et d’enfants sages. Tout cela au rythme de films chinois diffusés en continu et au son du klaxon si sonore qu’il peut rendre sourd.

Le Cambodge est une grande aventure, qu’on se le dise ! 

 

Dans ce pays, on se sent ailleurs, hors du temps et de la civilisation galopante et laide propre à créer plus de misère que de bonheur. Il y a encore des éléphants sur les routes, des cascades rafraîchissantes loin des tours guidés, des maisons sur pilotis en feuilles de palmier. C’est là que le voyage commence. Il suffit d’y accrocher son hamac, de partager la rivière avec les femmes en Sampot pour s’y laver à grand coup de casserole et d’éclats de rire.

Au Cambodge, la gastronomie est étonnante et aussi bonne que sa voisine thaïe 

 
Ici, on mange de la soupe de riz pimentée, de la bouillie de poisson cru au petit déjeuner. Au déjeuner, au choix des criquets craquants, des mygales croustillantes, des fruits du dragons délicats, du Lok Lak (bœuf mariné). Et en boisson du vin de palme au déroutant goût de savon ou un teukolok, mon préféré : un shake préparé avec des fruits, du sucre et un blanc d’œuf cru.
Sur les marchés, on se retient de commenter les pièces de viande posées à même le sol sur une bâche en plastique douteuse. Les vendeuses dont le travail consiste surtout à chasser les mouches à l’aide d’une balayette faite de lanières de sacs plastiques n’en perdent pas le sourire. On achète des poissons chats encore vivants qui se débattent sur des plateaux en métal, des brochettes artistiques aux saveurs de citronnelle, de gingembre. L’amoc, le prahoc, le poivre de Kampot et la sauce de poisson parfument le tout. Mais il faut bien le reconnaître, la quantité de riz que l’on mange dans ce pays est impressionnante.
 

Des temples majestueux, des pierres vivantes, le Cambodge n’est pas figé dans un musée

 
Que dire maintenant des temples enchanteurs et pas seulement ceux d’Angkor, dévorés par la jungle, habités d’esprits, de statues souriantes, d’Apsaras gracieuses, de singes chapardeurs. Les immuables lions au torse bombé gardant les temples de Vishnou depuis la nuit des temps, le calme du Tonlé Sap et ses villages flottants. La culture est vivante, inspirante.
 

L’aventure trépidante est aussi un incontournable du Cambodge 

 

On sursaute au bruit déroutant des machines martelant les tiges de canne à sucre pour en extraire le sirop, les cris des vendeurs ambulants ployant sous la charge des paniers ou poussant leur voiturette. Les cloches des églises, les klaxons aigus, tout ça forme un concert fantastique. On se perd dans le murmure étrange de la forêt, des temples de bois abandonnés mais on s’abandonne aussi à la tristesse du spectacle des charniers, des cellules et des camps.

Qui peut résister à cette aventure, inattendue, savoureuse, enrichissante ? Humaine, culturelle, historique, animale ou gastronomique, le Cambodge entraîne le voyageur dans une exploration folle, jalonnée de petits et grands bonheurs inoubliables.

សួអរគុណប្រទេសកម្ពុជាលាហើយជួបគ្នាឆាប់ៗ!

Arkoun bratesa kampouchea leahaey chuobaknea chab !

Et si on visitait la Malaisie ?

La Malaisie invite à un beau voyage. De l’aventure, la jungle, une architecture vernaculaire et moderne et bien sûr des malaisiens !

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