Des fruits, des insectes, des légumes inconnus, du café parfumé : la nourriture dans les autres pays est fabuleuse !
Oublions le steak-frite, le plateau de fromage et la tartelette aux framboises, le menu asiatique, américain ou oriental est complètement différent.
Pas d’entrée-plat-dessert, ici on mange tout en même temps. Les petites assiettes s’accumulent sur la table, il faut faire son mélange à coup de baguettes ou de fourchettes ou alors manger avec les doigts.
Oublions table-chaise-couverts-serviette, le repas désormais se prend sur le trottoir, sur un tapis, un banc, un marchepied…
Oublions le petit-déjeuner-déjeuner-goûter-dîner, ailleurs on mange tout le temps et pas du tout aux mêmes heures.
En Asie, en Amérique du Sud ou en Orient, la nourriture de rue est omniprésente
Les familles des villes cuisinent assez peu. Les maisons sont faites pour dormir ou se mettre à l’abri et la cuisine est minimaliste. Une place pour faire du feu à même le sol, parfois un fourneau, une plaque électrique ou un feu à gaz. Pour le reste, pas de placards, de lave-vaisselle ou d’évier. On lave les plats dans une bassine, la même dans laquelle on lavera les légumes et basta.
La nourriture est généralement achetée chez le marchand. C’est peu cher et c’est bon, parfois répétitif mais qu’importe, c’est la culture !
En voyage, c’est l’occasion de se faire une autre idée du café
Le café cambodgien quant à lui est une vraie merveille. Il sent la chicorée, le caramel. Épais, soyeux, d’un noir profond c’est un bonheur avec de la glace pilée et du lait concentré sucré.
Au Vietnam, il se fait en direct dans la tasse et il faut être patient car il tombe au goutte-à-goutte dans la tasse.
Le café turc que l’on prendra soin d’appeler café grec ou café arabe pour ménager les susceptibilités est livré par des serveurs qui courent dans les rues en portant les petite cafetières sur des plateaux en métal et se boit toute la journée.
En Colombie, le meilleur café est exporté et les colombiens boivent du Nescafé. C’est désolant mais heureusement, il existe de vrais bar à café où trônent de magnifiques machine à expresso, antiques mais qui fonctionnent toujours.
Le poisson, c’est bon, mais attention à la sauce !
Pris au marché et grillé au barbecue, le poisson est un délice. Lorsqu’il s’agit de poisson en soupe, en plat ou sous toute autre forme, attention, la sauce de poisson est parfois déroutante. Elle dégage une très forte cette odeur de poisson pas frais. Tout le monde en met partout, comme la sauce soja, la sauce pimentée… Ce trio ou ce quatuor, suivant les pays est toujours à disposition au stand ou sur la table du restaurant. Au début, c’est très déroutant et puis finalement, on s’y fait.
En Asie, c’est toujours le même ratio : beaucoup de riz pour peu de viande
Commandez du riz frit au poulet, vous aurez beaucoup de riz et trois minuscules morceaux de poulet émincés noyés dans une sauce et des légumes… avec les os.
Ils ne connaissent pas le tournedos ou la côte de bœuf. Impossible de le leur décrire. C’est comme de parler d’ananas à un inuit.
L’Asie offre une diversité culinaire impressionnante. Les fruits sont exotiques, les légumes sont très différents de ceux que l’on voit sur les étals européens. C’est le moment ou jamais de goûter à tout, quitte à être surpris !
De la viande en Inde ? Quelle idée !
La viande rouge en Inde est assez chère et pas si répandue que ça. Cela dépendra des régions bien sûr mais généralement, il faut la chercher pour en trouver. Et lorsqu’enfin on la trouve, il faudra dépasser ses aprioris sur l’hygiène ! Elle sera généralement émincée ou hachée et cuisinée dans un plat. Pour trouver de la viande sous la forme qu’on lui connait en Europe, il faudra rendre visite à un restaurant pour touristes.
La religion majoritaire ici, c’est l’hindouisme. On ne tue pas les animaux même si souvent on les maltraite et pour la pureté de l’âme on mange souvent végan.
Des araignées, des chenilles, des vers... Bon appétit !
Arriver à dépasser son aversion pour les insectes permettra au voyageur curieux de découvrir des saveurs inattendues. Les chenilles par exemple, c’est très bon au goût et riche en protéine. Afrique ou Asie, là-bas, on en trouve très couramment. Alors courage, l’occasion ne se représentera pas de sitôt !
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