Nshima, Pap, Papa, Foufou : la cuisine africaine

Si vous vous trouvez en Afrique, vous avez toutes les chances de retrouver dans votre assiette une purée blanche et compacte en accompagnement de tous les plats : c'est le Nshima, pap ou foufou

Elle change de nom suivant le pays : Papa en Afrique, Foufou en Afrique équatoriale, Pap en Namibie, Nshima en Zambie…
Au Ghana, il existe aussi le foufou banane, fait à partir de banane plantain, ou avec de la farine de manioc.
Généralement, la composition reste la même : du maïs, du maïs, du maïs.
Cette purée très ferme se cuisine le soir pour le matin et le matin pour le soir.
La croyance populaire veut que si l’on en mange au petit déjeuner, on aura alors de l’énergie pour toute la journée.
Très simple à préparer, la Nshima demande un peu plus de patience que la purée en sachet : il faut ajouter la semoule dans l’eau bouillante, remuer, remuer, remuer, laisser cuire a couvert, rajouter encore de la semoule et remuer, remuer, remuer… fermement.
Pas de sel, de sauce, d’épice, de petites choses qui donneraient du goût, que nenni, la Papa est aussi immaculée que pauvre en saveur.
Une fois que l’on a obtenu la consistance d’un pâté de sable en plus élastique, on découpe la masse à l’aide d’une cuillère dessinée pour Gargantua, de grosses quenelles blanches qui occupent les 3/4 de l’assiette et accompagnent les légumes et la viande.
Les africains en mangent des quantité impressionnantes, avec les doigts !

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