Kazakhstan

Le Kazakhstan, c’est grand, vivant et passionnant. Viens prendre ta claque chez les Kazakhs ! 

 

Lorsque j’ai vu Almaty, j’ai dit : je reste ici. Le voyage au Kazakhstan est riche en surprises et en rencontres. Il y a tant de choses à voir ici que la question se pose tôt ou tard : mais pourquoi ce pays n’attire pas davantage de visiteurs ? 

Сәлеметсіз бе, менің атым Кристин, мен французмын, сізбен танысқаныма қуаныштымын!
Bonjour Kazakhstan !

Sälemetsiz be, meniñ atım Krïstïn, men francwzmın, sizben tanısqanıma qwanıştımın!

2,7 millions de km², la taille du Kazakhstan laisse pensif. C’est le neuvième plus grand pays du monde et quand on y pense, c’est tout de même 80% de steppes sauvages ou désertiques. Question paysage, le Kazakhstan va laisser les voyageurs pantois. L’aventure de ce voyage puise sa source dans la nature même du pays : des canyons puissants, des montagnes colorées, des parcs plantés de forêts et des lacs d’eau pure. Mais le pays offre bien plus que ça : des habitants chaleureux et drôles, des chevaux libres et pas sauvages du tout galopant dans les collines…

Le Kazakhstan n’est pas touristique. Le voyage dans ce pays demande un peu de détermination

 

Les transports sont moyennement organisés. Il existe quelques agences offrant des tours dans les zones ou aucun transport en commun ne va. Celles qui sont abordables ne sont pas nombreuses, il faut chercher et surtout se grouper avec d’autres voyageurs. En direction des parcs nationaux comme Altyn Emel, les excursions se font en général en 4×4 car les routes sont peu carrossables. Les autres parcs alternent taxi et microbus. Les bus publics s’arrêtent aux villes. L’explorateur devra négocier un taxi et une fois sur place, trouver un logis ou planter sa tente. 

Les transports hors de villes sont parfois difficiles d’accès. Heureusement, les kazakhstanais sont serviables et affables

 

C’est sans doute ces parcours non balisés qui rendent le voyage au Kazakhstan aussi intéressant. Les habitants sont très chaleureux. Ils invitent les étrangers à se joindre au repas ou à trinquer l’incontournable vodka ou le kumis. Des étrangers en voyage solo, ils n’en voient pas tous les jours, lorsqu’un sac à dos ou une valise se présente, ils font de leur mieux pour l’aider à trouver son chemin et offrir l’hospitalité.

Le Kazakhstan est un pays attachant, beaucoup de voyageurs s’y attardent volontiers

 

Et c’est compréhensible ! Les paysages du Kazakhstan sont vraiment envoûtants

La vie est très douce et pas chère. En été, c’est la fournaise. La chaleur est intense alors on passe du temps à manger des pastèques en attendant la fin du jour pour aller se promener dans la ville ou la campagne. Sur le chemin les rencontres sont nombreuses.
Pour prendre un peu le frais en journée, il suffit de prendre un bus de ville pour aller marcher dans les montagnes du parc Ile Alatau. En 45 mn, on se retrouve au milieu des collines ou galopent des chevaux et tout est vert, l’herbe est haute et grasse, constellée de fleurs sauvages.
L’altitude marque une différence de température saisissante. A Chimbulak se trouvent des stations de ski hivernales et la patinoire la plus haute du monde. Il y fait si frais que les restaurants offrent des couvertures en libre service !

Le Kazakhstan est un pays difficile à classer, il vaut mieux l’explorer par les terres que par les livres
Déjà, le pays est officiellement laïque. La religion majoritaire est l’islam à plus de 70% et les orthodoxes à 25%. C’est un pays de mélanges. L’écrasante majorité maîtrise le russe et plus de 60% parle le kasakh.
Les habitants sont issus de différentes ethnies ou pays : ouighours, ouzbeks, tatars, bachkirs et beaucoup de biélorusses, ukrainiens et russes.
Le Kazakhstan est un pays riche, il possède quantité de pétrole et de métaux précieux dont l’uranium. Cette économie florissante ne profite pas à tout le monde et le pays ne s’illustre pas toujours pour sa tolérance, notamment envers la liberté d’expression.
Les vestiges de la défunte URSS sont toujours visibles : Baïkonour, la base spatiale se visite. C’est donc un choc culturel saisissant entre les yourtes plantées dans la steppe et les ruines soviétiques, les ethnies nomades… Les Kazakhstanais sont inclassables, ils rappellent tour à tour les mongols aux pommettes saillantes, les chinois aux yeux bridés ou encore, le type slave ou eurasien.

A ce propos, on appelle les habitants du Kazakhstan les kazakhstanais. Cette dénomination inclue tous les habitants quelle que soit leur ethnie. Les kazakhs sont majoritaires, c’est pour cette raison que le terme est le plus utilisé.
En voiture, en microbus bondé ou dans un vieux train russe poussif, le Kazakhstan se traverse avec lenteur et avec bonheur. Rien n’est ennuyeux dans ce pays. Les gens, la nourriture, le ciel plus bleu qu’ailleurs ou les villes charmantes, tout est enchanteur.  

Рахмет, қош бол, көріскенше
Raxmet, qoş bol, köriskenşe! 

Partir avec les Kazakhstanais en week end, c’est une aventure !

Chaque week-end des bus partent d’Almaty pour la randonnée au lac Kaindi. C’est une excursion qui s’adresse principalement aux locaux mais elle est bien sûr ouvertes aux voyageurs. Le bus est rempli à ras bord de familles, de jeunes couples et tout se passe dans la plus totale décontraction. Le départ se fait le vendredi soir, assez tard. L’arrivée à Saty, sur le coup des 4h du matin est vraiment étonnante. Le bus distribue ses passagers de maison en maison où ils sont attendus par les habitants. Une collation de bienvenue est offerte, puis on se précipite dans les lits entassés dans de grandes chambres pour se blottir sous de lourdes couvertures. Un dodo plus tard, c’est l’heure du petit déjeuner, très solide, et on embarque à nouveau dans le bus qui fait sa tournée pour récupérer tout le monde. On se lance alors  sur les chemins de randonnée des 3 lacs. Le soir, des paysages plein les yeux et les jambes fatiguées, c’est retour au bercail et le lendemain, rebelote ! Les habitations sont très sommaires. Pas de toilettes à l’européenne mais une cabane au fond du jardin. Pas de douche non plus mais des baïnas, sorte de hammam familial, d’où on ressort propre comme un sou-neuf et prêt a se jeter dans les bras de Morphée. Les hôtes sont d’une gentillesse exceptionnelle et l’immersion est totale. Une expérience étonnante pour tous les rétifs aux voyage organisés.

Et si on visitait l'Azerbaïdjan ?

Les attractions touristiques ne sont pas légions et on peut en ignorer quelques unes qui n’en valent vraiment pas la peine. Mais si on se donne un peu de mal, des paysages étourdissants, des villages superbes et des azéris chaleureux attendent les braves…
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