Jordanie

La Jordanie est faite de sable, de roc et d’eau salée. Des canyons multicolores au désert rouge, elle est habitée par des jordaniens au cœur aussi grand que le sourire

 
La Jordanie, c’est le pays d’Indiana Jones et de Lawrence d’Arabie. Si le Seigneur des Anneaux a transformé la Nouvelle-Zélande en destination touristique, ces deux héros ont certainement donné le goût de l’aventure jordanienne à plus d’une génération.
 

مرحباً ، اسمي كريستين ، أنا فرنسي ، أنا سعيد جدًا بلقائك! Bonjour Jordanie !

Lomrhbaan , aismi krisitin , ‘ana faransi , ‘ana saeid jdana bilqayik!

Une fois n’est pas coutume, lorsqu’on arrive en Jordanie, le pays que l’on découvre est tel qu’on a pu se l’imaginer, avec Sean Connery en moins. La blancheur de la capitale, le siq de Petra, les montages russes dans les déserts qui n’en finissent pas… la Jordanie dégage un intense parfum d’aventure. Mais mieux que ça, on s’en aperçoit vite, la Jordanie est d’une grande générosité en beaux paysages, en bonne chair et en bon cœur.

La plus belle surprise que réserve la Jordanie au voyageur est que malgré son succès touristique, on a toujours l’impression d’être le premier à la découvrir

 

En dehors de Petra, les chemins ne sont pas si empruntés que ça et le voyageur est souvent seul. De temps à autres, quelques bédouins dressent la table pour le thé en regardant le soleil se coucher sur la mer morte. Les routes sont tranquilles, à part la capitale, aucun embouteillage en vue et pas autant de villes que ça.

Alors Petra, c’est aussi beau qu’au cinéma ?

 

Le site emblématique de la Jordanie est un concentré d’ambiguïtés. Il est aussi pictural, aussi noble et coloré que dans les films. Hélas, le tourisme a ses dérives…
Tout est dit dans Pourquoi on aime ou on déteste Pétra ?

La Jordanie est remplie de trésors, il n’y a pas qu’à Pétra qu’il y a des belles choses à voir

 

Le pays possède de magnifiques déserts. Mention spéciale faite à Wadi Rum, le désert rouge

D’une beauté divine, ce désert est évidemment très touristique. Il est cependant possible de rester dans une famille bédouine, une vraie, et de profiter de l’expérience culturelle. Faire à manger avec les mamans, s’occuper des enfants, aller marcher dans les alentours… Pour cela il faut être vigilant sur le choix du camp où vous séjournerez. Evitez d’office les moins chers. Premièrement, le voyageur prend le risque de se voir facturer au prix fort le moindre verre de thé mais surtout, ces camps-là ne sont pas tenus par de vrais bédouins. Ils viennent exploiter la manne touristique, ne déclarent rien à l’état, polluent les sites et changent de place dès qu’il est dégradé. Ne participez pas à ce type de business et choisissez plutôt le camp à sa réputation.

Amman, la capitale est à découvrir. Sous son apparente banalité, la ville est passionnante

Toute blanche, d’une architecture typiquement du coin (gros cubes blancs), Amman est difficile à découvrir à pied. Elle est toute en collines, ça monte et ça descend sans cesse. On se perd dans les innombrables escaliers et voilà qui fait durement travailler les mollets. Pourtant ce serait dommage de ne pas faire cet effort car c’est là que l’on va rencontrer les jordaniens. Voir les enfants courir après l’étranger pour lui offrir une pomme ou des familles sur le pas de la porte tout sourire, brandir un verre de thé, dans une capitale, ce n’est pas si fréquent.
Le souk d’Amman est vivant et les jordaniens sont d’une gentillesse renversante. La ville n’est pas du tout dangereuse (tant que l’on ne fait rien de stupide évidemment). Il y a de très beaux restaurants, bars, galeries, ruelles décorées à découvrir.
La ville est grande et ne possède pas véritablement de centre-ville mais plusieurs. La citadelle, d’excellents musées, des belles mosquées et un théâtre antique sont à explorer. A moins d’une heure de route d’Amman, le superbe site de Jerash va laisser les amateurs de vieille pierre pantois.

Pour explorer la Jordanie, il faut louer son véhicule et se perdre dans le pays

 

Lorsque l’on peut aller où l’on veut sans être dépendant des transports en commun, la Jordanie livre tous ses secrets

Des routes en lacets et en montagnes russes qui traversent le désert jusqu’à la mer morte, des paysages si poétiques qu’ils sont impossibles à photographier. 
En Jordanie il faut prendre des auto-stoppeurs sans crainte. C’est un moyen de locomotion très répandu et comme ça, on se fait des copains.
La Jordanie sous sa trompeuse apparence déserte et sèche cache une vie bouillonnante et des choses surprenantes à découvrir à tous les virages.

Quel meilleur conseil donner aux coeurs aventureux ? La Jordanie en liberté est terriblement attachante

D’abord, elle regorge de trésors historiques, de mosaïques de toute beauté, de références historiques et religieuses extraordinaires. Le plus étonnant est que l’on se retrouve souvent seul sur des sites abandonnés, dans lesquels on peut fureter en totale liberté.

Gâtée par la nature, le meilleur de la Jordanie reste malgré toutes ses beautés, les jordaniens

Les plus beaux clichés de Jordanie sont difficiles à exposer. Il s’agit souvent de moments cadeaux. le sourire incandescent d’un conducteur au volant de son pick-up lorsque je le double. Une famille dans la montagne qui vous invite à boire, à manger, à dormir… Le sourire et l’hospitalité ici sont renversants. Des éleveurs de brebis offrant l’hospitalité de la tente, les familles sur les plages d’Aqaba, les bergers de la vallée de Dana et son coucher de soleil magnétique.
Approchez-vous d’un groupe de marchands en train de manger le mansaff histoire d’en apprendre sur la gastronomie locale. Ils ne vous laisseront pas refuser de partager le plat. Faites une photo de l’étal de noix et vous repartirez avec une poignée de noisettes. Dites bonjour, demandez le chemin, faites le plein à la station, il se trouvera toujours quelqu’un pour vous offrir un pain fait maison, un whisky bédouin (ne rêvez pas, c’est du thé), des biscuits ou des tomates. Vous n’arriverez jamais à l’heure !

شكرا لك ، وداعا ، أراك قريبا!

Et si on visitait le Liban ?

Le Liban est encore troué de balles, la capitale est toujours bancale et il règne ici une atmosphère de confusion totale. Heureusement le Liban ne se raconte pas que par son architecture … 

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