Ravissant ravioli chinois : le Dumpling

Culture et cuisine chinoises sont tellement présentes dans le monde qu’il est difficile d’écrire quoi que ce soit sur une spécialité de l’Empire du Milieu qui ne soit déjà connue de tous

 
Pas de recette, pas de leçon, fi de chinoiseries, je vous livre juste un joli moment et garde les pattes de poule au piment (et non les pâtes) pour plus tard. Profitez d’un voyage en Asie ou encore mieux, en Chine pour redécouvrir la spécialité asiatique la plus connue du monde : les raviolis fourrés que l’on appelle ici Jiǎozi ou Dumpling. La saveur de ce met délicat ne sera pas radicalement différente de ce dont on a l’habitude en occident, ce qui compte ici, c’est le contexte. A partir de 6h du matin, les rues de Pékin sont envahies de femmes portant et transportant des paniers-vapeurs fumant, remplis de dumplings tout frais.
 

Et c’est quoi un Dumpling ? Un ravioli chinois, tout simplement

 

Ils ont des formes différentes et changent de nom, mais sous « Dumpling » on dénomme une des pierres angulaires de la cuisine asiatique, le ravioli.
Une pâte blanche assez épaisse, élastique renfermant une farce de légume ou de viande, le tout cuit à la vapeur dans des paniers en bambou ronds. C’est aussi simple que ça.
La façon dont les cuisinières fabriquent cet irrésistible ravioli est un spectacle à lui tout seul. Un geste vif et tendre à la fois pour refermer la pâte sans la déchirer et garder la farce bien à l’intérieur pendant la cuisson. Toujours de la même taille, absolument parfaits, immaculés et tendres comme un bébé, ils sont extrêmement appétissants.
Les vendeuses qui ont une échoppe dans la rue sortent sur le trottoir et appellent le chaland de leurs petites voix flûtées. Les autres déambulent en transportant leurs paniers odorants.
A la viande ou aux légumes c’est le petit déjeuner traditionnel chinois.

Le dumpling est très peu cher. C’est bon, ça se mange très vite, presque sur le pouce, avec des baguettes, sans pain et sans café, cela va sans dire

 

Dans la rue où j’ai logé durant tout mon séjour à Pékin, je sortais tôt le matin, j’arpentais la rue avant de prendre mon petit déjeuner, juste pour le plaisir de voir les volutes de fumées danser sur les paniers vapeur dans la timide lumière du petit matin, les gestes des vendeuses pressées, le bruit qui monte petit à petit. Et bien sûr, le parfum des raviolis chinois qui embaume les ruelles.

Une photo, un dessin vous décrirait tout cela à merveille, mais je n’ai pas assez de talent pour ça. Je vous donne juste les ingrédients, à vous d’imaginer la scène !

En voyage, faites danser vos papilles !

Dans tous les pays du monde (ou presque) on peut retrouver ce plat. La farce change, la forme aussi mais c’est bien de raviolis dont on se régale !

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