Au secours, ma trousse ! Tout ce qu’il faut absolument avoir dans sa trousse de secours à l’étranger

Avec une bonne trousse de secours, partez bien équipé et soyez prêt en toute occasion

Je fais sans doute partie des peureux, inquiets et trouillards mais je ne pars jamais, ni en trek ni en voyage sans ma trousse de secours.
Beaucoup de voyageurs n’en ont pas et je soupçonne un lien de cause à effet : c’est parce que ma trousse est bien garnie que la-leur est vide.
Quant aux locaux, je partage mes bandages et mon Smecta quand le cas se présente.
C’est de la bobologie, cela va sans dire. Pour les cas graves, il y a des médecins et des hôpitaux.

Le contenu idéal d’une trousse de secours

Des bandages
Je trouve que c’est le minimum. Qu’il s’agisse d’une foulure, d’une coupure, d’un abcès ou d’une douleur articulaire, un bandage est toujours très utile.

De la gaze stérile
En sachet individuel pour faire de jolis pansements, des straps et du sparadrap, bien entendu.

Un thermomètre en état de marche, des ciseaux (qui coupent)

Des pinces à épiler
Oui, DES, au moins 2, ça se perd facilement ces petites choses-là. Parfait pour les échardes, dards de bébêtes qui piquent, ôter des petites choses logées dans une plaie… et puis se faire les sourcils, pourquoi pas.

Du tulle gras
Les brûlures sont très douloureuses, mettent du temps à cicatriser et dégénèrent rapidement. Mal soignées, elles laisseront de vilaines cicatrices à vie. Pour ne pas ramener ce genre de souvenir et guérir vite et bien, le tulle gras protège la zone brûlée et permet aux tissus de se régénérer.

De la Bétadine
Ca désinfecte, ça nettoie, c’est parfait pour toutes les plaies, même ouvertes. En unidose, elles sont légères et faciles à transporter pour une balade à la journée.

Voltaren ou similaire
Quand ça fait ouille et aïe, ça fait du bien.

Fucidine ou similaire
Une vraie crème antibiotique pour faire la peau aux plaies infectées qui refusent de guérir et qui vous mènent tout droit à la septicémie.
Le Hic, elles ne se conservent pas longtemps. On en trouve à peu près partout dans le monde, souvent sans ordonnance (pas comme chez nous), donc tout va bien.

Bépanthène ou similaire
Irritation cutanée, rougeur, coup de soleil, eczéma, érythème fessier (oui, il n’y a pas que les bébés qui en souffrent).

Collyre en unidose stérile
Les yeux c’est important ! Il faut vraiment avoir avec soi de quoi les laver proprement. C’est une fois que l’on se réveille avec des yeux de lapin atteint de myxomatose que l’on comprend pourquoi.

Baume du tigre : l’incontournable 
Champion du tout en un, le baume du tigre est concentré, facile à transporter et vraiment efficace, attention, la liste n’est pas exhaustive !
Piqûre de moustique, migraine, rhume, toux, nez bouché, arthrite, douleur musculaire, articulaire, maux de gorge, répulsif contre les insectes, brûlures légères, problèmes digestifs, pieds gelés… Attention à toujours l’utiliser par voie cutanée.

Pour les problèmes intestinaux
Du Smecta, de l’Immodium, de la Carbolevure, rien de moins. Des solutés de réhydratation en cas de diarrhée sévère.

Un antibiotique à large spectre
Même si vous prenez rarement des antibiotiques, vous êtes loin de notre super système de santé et vous allez (peut-être, pas de panique) faire face à des conditions bien différentes : climat, hygiène, bébête…c’est donc mieux d’en avoir avec soi.
Et puis, ça peut sauver la vie de quelqu’un…

Antihistaminiques
Ces antiallergiques (aliment, pollen, soleil, bestioles piquantes) sont vraiment très utiles les cas échéants.

Paracétamol, Ibuprofène, aspirine
Anti-fièvre et antidouleur, ils sont utiles pour bien des cas : mal de crâne, gueule de bois, coup de froid, coup tout court…

Pour les boum !, les crac !, les Vlan !
Des doses d’arnica homéopathiques 9CH en unidose sont très efficaces. Peu chères, faciles à transporter, l’arnica est un champion toutes catégories contre les courbatures, les bleus, les après-chutes et glissades, fatigue musculaire.
Un ou deux jours avant un gros trek à fort dénivelé, une dose par jour permet d’éviter des lendemains douloureux avec jambes raides, dos coincé, trapèzes ou abdominaux grippés. Mais il parait que c’est aussi efficace pour les bleus de l’âme !

Des pansements spéciaux pour les ampoules
Difficiles à trouver dans beaucoup de pays ou carrément hors de prix, ces pansements « seconde peau » (type Scholl, Urgo ou Compeed) permettront au voyageur de continuer son périple car, comment avancer avec des pieds blessés ?
Sous un climat humide, les blessures au niveau des pieds sont les plus dangereuses. Elles cicatrisent mal et tout le poids du corps repose dessus…
Enfermée dans une chaussure, la plaie sera douloureuse et mettra du temps à « sécher ». Dans une sandale ouverte, au ras du sol (pas propre) elle sera assaillie de bactéries et le pansement s’encrassera.
Etanches et adhésifs ces pansements sont chers mais vraiment incontournables. Ils pourront être utilisés pour les blessures aux mains.

Des préservatifs : dois-je développer ?

Pour savoir quoi mettre dans sa trousse de secours, il faut se poser les bonnes questions

Quels sont mes points faibles ? Les tendons, les intestins, les migraines ? Les éruptions cutanées, le soleil, les infections urinaires ? Etes-vous allergique ? Une fois que vous aurez répondu à ces questions, allez voir votre médecin préféré et demandez-lui ce qu’il en pense. Rendez visite à votre pharmacien chéri et demandez-lui conseil.

Vous voilà prêt à faire face à bon nombre de situations

N’oubliez pas qu’une trousse de secours c’est comme une application, ça se met à jour régulièrement. Avant chaque départ, une petite inspection ne fait pas de mal. Si la trousse de secours n’a pas été utilisée depuis longtemps, il est important de la vérifier quand même. Secouée, écrasée dans un sac ou une valise, votre trousse a sans doute souffert : les tubes de crème se sont répandus à l’intérieur, les cachets sortis de leur blister ou encore, les piles du thermomètre sont peut-être HS…

La trousse de secours ne doit pas excéder le kilo. Inutile d’en faire trop !

Comme souvent, un voyageur très chargé transporte sa peur de l’imprévu Vous ne partez pas pour un périple à la Mike Horn mais une formation aux premiers secours, le fameux brevet de secouriste, peut-être très utile. Pour vous ou pour les autres, savoir que l’on est prêt à réagir aide à voyager sereinement.

Une trousse de secours doit être accessible très rapidement

Une trousse perdue au fond du sac ou rangée au mauvais endroit ne sera d’aucune utilité en cas d’urgence. Le secours ne souffre souvent aucun retard. Un accident de la route, un couteau qui dérape, une chute, il faut pouvoir réagir très vite et avec efficacité. Faites le test à la maison ou chez des amis. Imaginez que le petit voisin piqué par une guêpe à la paupière, une nièce blessée par un tesson de bouteille ou un inconnu accidenté débarque dans l’urgence et la panique. Êtes-vous prêt ?

Avoir un sac-à-dos pour la majorité des backpackers, c’est souvent pour se donner un genre « baroudeur ». Mais la plupart l’utilisent comme une valise ou un sac Ikea. Pourtant bien charger son sac c’est important ! 

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