Semuc Champey, des grottes, des rivières et la jungle

Ça se prononce Cemuk Champeyyyyy, et après on soupire de bonheur...

L’action se passe au Guatemala, je quitte Atitlan vers 3h30 du matin pour attraper un minibus pour Lanquin, inconfortable au possible en compagnie des deux dindons de ma voisine

 

 

Une fois arrivés au village, tout le monde se tasse dans des pick-up, debout, accrochés aux barres de toit pour rejoindre une auberge au milieu de la foret. Et là déjà c’est beau, mais ce n’est que le début.
Le lendemain, on rejoint d’autres voyageurs pour aller suer, souffler et peiner dans la montagne et se rendre sur un surplomb duquel on va enfin pouvoir admirer les lacs en cascade aux multiples nuances de couleurs, allant du bleu clair au turquoise. C’est boooooooo ! Ça en vaut la peine !

On redescend dégoulinant de sueur tout ce que l’on vient de monter et on se plonge dans les piscines naturelles rafraîchissantes avec un délice intense

 
 

Tout ça se passe au milieu de la forêt grouillante de vie, symphonique et odorante et le tableau est digne d’admiration. Lorsque la séance piscine est finie, on redescend le long des sentiers et on va suivre le cours de la rivière juché sur une chambre à air de camion en se laissant porter par le courant. Ca porte un nom : le tubing ! 

Mais le clou, c’est la visite des grottes : tous en maillot de bain et rien d’autre !

 
 

A l’entrée, la seule chose que l’on vous donne, c’est une bougie.
On progresse dans l’obscurité de grotte en grotte à la lumière de la flamme et c’est parfois un peu sportif car il faut monter, descendre, s’accrocher aux parois et nager tout en gardant sa bougie allumée bien en main.
Il y a quelques guides qui s’empressent de venir aider les jolies filles en bikini en les empoignant gentiment par la taille ou en leur poussant le postérieur, ha ha !
L’eau est tiède, il ne fait pas froid, et c’est irréel, profond, magnifique.
On voit surgir les visiteurs brandissant leurs bougies comme une statue de la Liberté son flambeau, l’ambiance est digne d’un grand film d’aventure à la Indiana Jones.

Tout cela peut sembler digne d’un parc Disney ou d’un circuit hyper formaté pour les touristes. Je ne suis pas une grande adepte de ces excursions-là, un peu attrape-touriste, mais celle-ci est vraiment exaltante. Le cadre est fabuleux, la marche pas si facile que ça et à part le tubing, toute l’excursion demande énergie et détermination. Donc pas si facile que ça.

On pourrait rester longtemps à Cemuc Champey. Un petit lit dans une cabane en bois, au milieu de la jungle, de grandes terrasses où tout le monde se retrouve, le chant de la jungle au crépuscule, dans la nuit. Tout ici est beau

 

En fin de journée, on revient au camp fatigué. On se rhabille chaudement pour éviter un coup de froid et se protéger des moustiques, tout autour redevient calme, pour une raison inconnu, tout le monde parle à voix basse. Ce n’est pas un endroit pour pousser le son à fond et crier sa joie. C’est plutôt le moment de boire une bière locale en bonne compagnie, d’observer les chauve-souris qui volètent en silence dans le crépuscule. On ira s’endormir bien plus tard dans sa petite cabane face à la jungle, bercé par le chant des oiseaux nocturnes, avant de se jeter dans les bras de Morphée.

En route vers d'autres aventures !

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