Mongolie

Célèbre pour son désert de Gobi et son empire, la Mongolie est un voyage ébouriffant !

 

Envie d’un voyage qui remet tous les compteurs à zéro ? Allez donc faire un tour en Mongolie ! Ce voyage est incomparable, vous allez oublier ici tout ce que vous croyez avoir appris sur les routes.

Сайн байна уу? Намайг Кристин гэдэг. Би франц хүн. Би тантай уулзсандаа баяртай байна. Bonjour Mongolie !

baina uu? Namaig Kristin gedeg. Bi frants khün. Bi tantai uulzsandaa bayartai baina

La Mongolie a ses spécificités, explorer ce pays par le voyage demande un peu de savoir-faire et pas mal d’adaptation.
La Mongolie est immense. On le sait en général avant d’y poser le pied mais ce qui attend le visiteur dépasse ce que l’on imagine. 1,5 millions de km², tout de suite, ça calme. L’exploration de la Mongolie va donc exiger de faire des choix, tout voir demanderait des années.

Le transport en Mongolie est un roman à lui tout seul

 

On s’en aperçoit très vite, le transport est la clé du voyage mongol. Le pays est si vaste que rien ne peut se faire sans 2 ou 4 roues… ou 4 pattes

 

La Mongolie de part sa nature rebelle à toute industrie touristique est un challenge pour les voyageurs dotés d’un coeur solide et de bons mollets. J’ai rencontré sur cette route des cyclistes et des « nus et culottés » qui ont traversé cette immensité en stop, sans centime débourser. Chapeau bas.
Les routes mongoles sont des mirages : certaines existent, d’autres pas. Le désert de Gobi est strié de chemins tracés par les voitures et les minibus. Mais ils sont des centaines, parallèles, perpendiculaires, sécants, en cercle ou en épingle à cheveux. Pour s’y retrouver, il faut être mongol ou Avenger.

Malgré une boussole et des chaussures de compète, certains endroits resteront difficiles d’accès

 

Le relief rend l’exploration ardue mais les routes défoncées n’en sont pas l’unique raison. Parfois, il n’y a juste pas de chemin, personne ne va là-bas sauf quelques yacks en pâturage. La découverte de la Mongolie demande beaucoup d’opiniâtreté à l’aventurier. C’est le prix de la beauté qui attend les braves au bout du chemin.

Autant le savoir tout de suite : les transports en Mongolie, c’est comme le métro parisien en période de grève, la technologie en moins

 

Le mieux pour explorer le pays est de disposer de son propre véhicule. Les transports en commun existent mais il ne sont pas simples d’utilisation. Les bus partent presque tous d’Ulan Bator. Donc pour aller de Tariat à Mörön, il faut faire Tiriat-Ulan Bator-Mörön. Sinon, on peut faire du stop mais c’est parfois particulier : il faut payer. C’est un blablacar sans application et dont le prix se négocie. Il existe même des arrêts : un panneau de la circulation, un bidon, un carrefour. Les chauffeurs savent qu’ici ils peuvent prendre des passagers. Ca paye l’essence et ça arrondit les fins de mois.
Les taxi partagés sont très utilisés mais il faut s’armer de patience car la voiture ne part que lorsqu’elle est pleine.
Pour les budgets les plus confortables, un tour organisé est une bonne solution, même dans un parcours balisé, l’aventure s’invitera au voyage. La Mongolie, c’est fou ! 

La Mongolie est indéfinissable. Des nomades, des cavaliers, des éleveurs de bétails. Les mongols ne sont pas des sauvages, c’est un peuple fier, attaché à sa culture. L’âme de ce pays est quelque part entre le ciel et la terre, le loup et l’aigle 

L’identité mongole ne se comprend pas après une seule gorgée d’Aïrag

 

Dans ce pays il est essentiel de respecter et de prêter attention aux us et coutumes. Ils sont plus nombreux qu’il n’y parait au premier coup d’oeil. Cela changera vraiment la donne des relations avec les personnes que vous rencontrerez sur le chemin. Faire le tour du Ovoos (öbôɣɣa), ce talus de pierres sacrées, trois fois en faisant prières, voeux et offrandes, savoir rentrer dans la yourte va toucher les mongols dans ce qu’il ont de plus cher : leurs traditions.

C’est inévitable, incontournable de le dire : la Mongolie, c’est beau même si les mongols sont parfois déroutants

Le voyage aussi décoiffant soit il peut être jalonné de mauvaises surprises. Les voyageurs font état de vols de chevaux, d’agressions (surtout dues à l’alcool) et d’incivilités. L’élégance n’est pas toujours de mise. Les mongols peuvent se révéler rustres et ils boivent non pas beaucoup mais énormément. Les chiffres sont éloquents : 55% de la population serait alcoolique. C’est très plausible, les cadavres de bouteilles de vodka sont essaimés à travers tout le pays. Rien d’étonnant à cela, la vodka est parfois moins chère que l’eau.
L’aventure, c’est l’aventure, que cela ne vous empêche pas de découvrir ce magnifique pays. La Mongolie c’est beau, digne de tous les superlatifs. L’hospitalité mongole est une des traditions les plus fortes du pays, jamais un mongol ne fermera sa porte à un étranger, même s’il ne lui fera pas la conversation.

Баярлалаа, баяртай, удахгүй уулзъя!

Bayarlalaa, bayartai, udakhgüi uulziya!

Et si on visitait le Kazakhstan ?

Et pourtant on ne s’y bouscule pas. Le pays n’est pas touristique, c’est le moins qu’on puisse dire. Tant mieux : l’aventure kazakh n’en sera que plus belle !
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