« J’aimerai que ma mère voyage comme toi »​

Max a dit : il faut que tu écrives pour toutes celles et ceux qui n’osent pas partir en voyage à 50 ans

 

A force de courir les routes du monde, on finit par rencontrer beaucoup de personnes. Du côté des autres voyageurs, il s’agit surtout de jeunes de 20/30 ans.
Des femmes voyageuses en solitaire de plus ou moins 50 ans, ce n’est pas exceptionnel mais ça reste quand même beaucoup plus rare. Je ne me sentais pas du tout légitime pour parler de mon périple : je ne le trouvais pas du tout extraordinaire et je pensais vraiment que cela n’intéressait personne.

Pourtant, j’ai fini par m’apercevoir que ce grand voyage éveillait la curiosité d’une partie d’entre eux :  ceux qui ont, dans un endroit qu’ils appellent « maison » une maman normale, célibataire qui rêve d’ailleurs. Surprenant mais vrai, ce sont les enfants voyageurs des quinquagénaires qui ont montré le plus d’intérêt à mon périple !
C’est au Sri Lanka, qu’un jeune allemand, Max qui a fini par me convaincre avec cette phrase : « il faut que tu écrives pour toutes celles qui n’osent pas ». (Voilà Max, c’est fait).

Enfin quinqua ! Le bon moment pour changer de vie ?

 
« Toutes celles et ceux qui n’osent pas« , cela s’adresse surtout à des hommes et femmes d’âge mûr, mamans et papas d’enfants majeurs ou sans enfants, souvent célibataires.

Ces quinquas, hommes ou femmes, se retrouvent à un moment charnière de leur vie. Beaucoup de choses sont accomplies. On se retourne en pensant avoir fait le plus dur.
A 50 ans, si la masse musculaire s’amenuise et que la performance physique est reléguée au second plan, l’énergie, la créativité, l’envie est toujours bien là.
Alors on se demande s’il ne serait pas temps de changer de vie, tenter d’autres aventures en dehors des sentiers battus. Mais la peur de l’avenir, le manque de soutien de l’entourage, la communication anxiogène sur l’insécurité retiennent la plupart d’entre eux d’entreprendre ces grands changements. S’affranchir de ces peurs est un premier pas pour amorcer un changement important, et quelle belle manière de le commencer !

A cinquante ans il est toujours possible de tenter l’aventure du voyage

Les cinquantenaires ne sont pas tous fatigués, dépressifs et rabougris. A cinquante, soixante ou soixante-dis ans, tout est encore à jouer. Il suffit de le vouloir.
Quant aux moyens, ils existent. Chacun fera en fonction de ce qu’il a. Partir six mois, partir trois ans, pourquoi pas ? Pourtant pour la plupart, cette aventure-là parait impossible, dangereuse. Il n’en est rien, partir à la découverte du monde par d’autres moyens que le voyage organisé est à la portée de tous.
Le voyage au long cours peut inquiéter les personnes plus âgées car il demande une adaptation quasi quotidienne à des situations inconnues. Loin de ses repères, de ses solutions à chaque problème, il faut être créatif, indépendant, patient et savoir faire preuve d’une grande tolérance. Il faudra éventuellement se réhabituer à être flexible et arriver à lâcher prise mais il y a de grandes chance que ça réussisse !

 

Le voyage en roue libre peut faire la liaison entre deux vies ou marquer un nouveau départ

Le grand voyage tente plus souvent ceux qui ont un compte à régler avec la vie.
En sortant du moule dans lequel ils se sentent enfermés, ils ont l’occasion de regagner une estime de soi défaillante. Si par malheur ils ont été bercé de « ce n’est pas fait pour toi« , « tu n’es pas capable« , le voyage leur permettra peut-être de s’affranchir des malédictions. Selon moi, le voyage est la meilleure des thérapies.

Prendre le risque de tout quitter : quel risque ? 

La peur l’emporte souvent. On reste dans le quotidien car le risque parait trop élevé.
Les humains préfèrent rester dans une situation difficile plutôt que d’en sortir selon l’adage : « mieux vaut le mal connu que le bien à découvrir« .
Le risque n’existe pas plus ici qu’ailleurs, tant soit peu que vous ne fassiez rien de stupide.
Ceux qui vous aiment vous attendront.
Ceux qui vous jugent continueront à vous juger mais cela n’aura plus aucune importance car vous serez là-bas, sur une plage, une plaine, une montagne ou un désert. Et vous trouverez le chemin du retour lorsque le moment viendra.

N’ayez pas peur, partez faire le voyage de votre vie !

Prenez des décisions, bousculez la routine ! A chaque situation, vous trouverez des solutions. Ayez confiance en vos capacités et réapprenez la confiance dans les autres. Il y a en vous une force insoupçonnée. Votre expérience, votre sagesse et votre instinct vous guideront.
Il faut rêver sa vie et vivre ses rêves !
Si vous lisez ces lignes c’est que vous êtes prêts !

Le voyage aide à découvrir une autre notion du temps. Plus rapide, plus lent, c’est selon mais assurément différent du métro-boulot-dodo ! Pourquoi, comment, voici quelques idées pour y réfléchir !

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